Le rosier est facile d’entretien s’il est placé dans un endroit ensoleillé, néanmoins, il a besoin d’être arrosé régulièrement. Surtout durant la première année suivant sa plantation ! Veillez à ne pas mouiller son feuillage et versez l’eau à son pied, dans la cuvette.

Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure, pour favoriser le développement de nouvelles, et binez le pied pour permettre d’empêcher l’enherbement. Si des rejets apparaissent sous le point de greffe, supprimez uniquement ceux au ras de l’intersection.

Un apport d’engrais au moins une fois par an, au début de la floraison de l’arbuste, est préconisé.

La taille se fait, dans les régions tempérées, en janvier ou février, et dans les régions où l’hiver est rude, après les gelées, au début du printemps. Attention, certains rosiers ne se taillent pas comme le rosier miniature ou le rosier couvre-sol… La taille « habituelle » la plus couramment utilisée est la « taille à 3 yeux ». Elle consiste à couper la branche à environ 1 cm au-dessus du troisième œil. Il n’est pas nécessaire de tailler un rosier en automne.

Les maladies et les ennemis de la rose

La rose est une fleur qui peut être sujette à de nombreuses maladies cryptogamiques (dues à des champignons) ; parmi les plus célèbres, on trouve :

• La rouille, qui se traduit par des sortes de pustules oranges et cotonneuses sous les feuilles du rosier, ou des auréoles rouges sur le dessus.
• Le marsonia, une maladie qui fait se couvrir les rosiers de taches noires.
• L’oïdium, qui survient généralement à l’automne, et que l’on repère par un feuillage couvert d’un feutrage blanc duveteux.
• Le rosier peut aussi être victime de chlorose, qui n’est pas une maladie due à un champignon, mais un manque de fer, et qui se manifeste par un jaunissement des feuilles du rosier.

Les rosiers sont également la cible privilégiée des pucerons au printemps. Pour éviter que ces derniers n’attaquent vos roses, vous pouvez les traiter de manière 100% naturelle et écologique avec du savon noir, par exemple.